
Littérature et classiques / Récits de voyages
Littérature et classiques / Mémoires
Descriptif : Octave Mirbeau (1848-1917) est traditionnellement associé au grand mal du siècle qui avait emporté les décadentistes et que Paul Bourget avait défini comme “une mortelle fatigue de vivre, une morne perception de la vanité de tout effort”. Mirbeau croit être arrivé au bout de tous ses dégoûts, notamment celui du genre romanesque, quand il s’achète en 1902 une automobile qui, miraculeusement, suspend sa neurasthénie. La découverte de la vitesse transforme sa vision du monde. La 628-E8 a pour toile de fond une série de voyages que Mirbeau a effectués en automobile dans le nord de la France, en Belgique et en Allemagne, mais le livre n’est que très peu le récit de ces voyages, c’est un patchwork de textes, d’impressions, d’associations et de sensations automobilistiques livrés dans le désordre de sa course : “L’automobile, c’est le caprice, la fantaisie, l’incohérence, l’oubli de tout”.